Un centre de recherche innovant
Un environnement garant de succès
La Fondation CERVO investit dans la recherche sur le cerveau et la recherche sur les maladies mentales. Elle s’est engagée à contribuer financièrement au développement du Centre de recherche CERVO. De cette façon, elle permet aux équipes de recherche sur le cerveau et la santé mentale d’avoir les moyens et l’environnement indispensables pour l’atteinte de résultats.
La Fondation CERVO favorise ainsi une amélioration continue des techniques de diagnostic, de prévention et des traitements précoces de certaines maladies du cerveau. Ces recherches sur les maladies mentales et le cerveau permettent de définir de nouveaux standards pour la médecine, en développant des approches multidisciplinaires utilisant des technologies de pointe.
Le Centre de recherche CERVO ne vise rien de moins que de transformer la recherche sur le cerveau et les maladies associées, grâce au développement de nouvelles technologies permettant un accès sans précédent aux confins du cerveau afin d’en percer les mystères, à des aménagements ultra-modernes, mais surtout au recrutement des meilleurs chercheurs au monde. Le Centre de recherche CERVO joue le rôle de leader en Neurosciences avec l’utilisation de la lumière.
Les neurosciences étudient le cerveau et le système nerveux, de la synapse, jusqu’au comportement humain et ses maladies. Le système nerveux regroupe différents organes, dont le cerveau, la moelle épinière, les nerfs, les organes des sens et le système nerveux.
Il existe plus de 1000 maladies, désordres et blessures affectant le cerveau, la colonne vertébrale et le système nerveux. Il peut s’agir de maladies telles que les tumeurs cérébrales, la douleur chronique, l’épilepsie, ainsi que les désordres psychiatriques comme l’anxiété, l’autisme, la dépression et la schizophrénie. Le cerveau est le plus complexe et le plus mystérieux des organes, l’essence même de l’humain. Il représente la « dernière frontière » de la médecine et de la biologie humaine.
Concrètement le Centre de recherche CERVO veut :
• L’accès au cerveau vivant;
• Une médecine personnalisée adaptée aux maladies du cerveau;
• Le diagnostic pour prévenir et adapter précocement les traitements et ainsi changer la vie des familles.
Avancée majeure : Prévenir en identifiant les facteurs de risque chez les enfants
Grâce à l’utilisation de nouvelles technologies telles que la photonique et l’électro rétinographie et à notre banque de données historique sur les familles à risque, il sera bientôt possible de déterminer les facteurs de risque de développer une maladie ou un trouble mental. Il s’agirait du premier test biologique mondial qui permettrait la prévention et l’intervention précoce afin de réduire les effets des maladies et de réduire l’impact sur la population. Plus de 10 000 enfants et adolescents pourraient bénéficier de ce test diagnostique dans la seule région de Québec. Imaginez l’impact au Canada et au monde d’une telle découverte!
C’est grâce au développement de nouvelles technologies utilisant la lumière, à des aménagements ultra-modernes, mais surtout au recrutement des meilleurs chercheurs au monde que cette transformation aura lieu.
500 000 $ destinés à la recherche
La campagne Levio
Mission accomplie pour M. François Dion, président de Levio, qui a relevé l’important défi d’encourager des compagnies de la Capitale-Nationale à investir un grand total de 500 000 $ en recherche en santé mentale, par le biais de la Fondation CERVO.
Cette initiative lancée au tout début de la pandémie, se voulait également une campagne de prévention en entreprise. C’est ainsi que la Fondation CERVO a contribué à outiller les employeurs et leurs employés, afin qu’ils et elles puissent reconnaître avec bienveillance, les signes et les symptômes de la détresse psychologique au travail et ultimement détenir des compétences pour accompagner et orienter des collègues.
Dans le cadre de la campagne « Prévention santé mentale en entreprise », M. Dion souhaitait informer et offrir des services qui permettent d’intervenir précocement avec notre richesse : nos employés et nos collègues. Il est heureux d’avoir pu participer à la conversation et influencer les décideurs de ces entreprises.
Merci infiniment aux compagnies donatrices et engagées « pour vrai » en santé mentale :
- Levio
- GM Développement
- Beneva
- Fondation Suzanne et Jean-Robert Leclerc
- Dessercom
- Soprema
- Industrielle Alliance
- IDC Dermo – Fondation Dupont
- Previan
Des chercheurs inspirants
Faire la lumière sur nos chercheurs
Yves De Koninck, Ph.D.
- Professeur titulaire de psychiatrie et neuroscience, Université Laval
- Professeur adjoint au department de Pharmacology & Therapeutics, Université McGill
- Directeur, Centre de recherche CERVO
- Directeur de la recherche, CIUSSS de la Capitale-Nationale
- Directeur, Centre de Neurophotonique (https://neurophotonics.ca/fr)
- Directeur scientifique, Sentinelle Nord
- Membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé
- Membre de la Société royale du Canada
Chaire de recherche du Canada sur la douleur chronique et les troubles neurologiques associés – niveau 1
Principales recherches :
- La transmission synaptique : de la douleur chronique à la maladie d’Alzheimer
- Des découvertes qui mènent à de nouvelles avenues de traitement de la douleur
- Comprendre le vieillissement du cerveau et l’autisme
- La multidisciplinarité comme moyen de pousser les limites de l’exploration du cerveau
- Découvertes sur l’utilisation de la morphine pour contrer la douleur : Lire l’article – Morphine : vers une meilleure efficacité contre la douleur.
Benoît Labonté, Ph.D.
Benoît Labonté est professeur au département de neuroscience et psychiatrie de l’Université Laval et chercheur principal au Centre de recherche CERVO. Il dirige la Chaire de recherche en partenariat – Sentinelle Nord en neurobiologie moléculaire des troubles de l’humeur.
Visionnez la vidéo de Benoît Labonté
Découvertes sur les différences dans le cerveau des hommes et des femmes souffrant de dépression : La recherche du Dr Benoit Labonté vise à comprendre les bases biologiques de la dépression et autres troubles de l’humeur avec un intérêt particulier porté aux différences entre les sexes. Bien que la dépression soit deux fois plus fréquente chez les femmes, la majorité des études précliniques ont été conduites principalement chez les mâles. Les recherches du Dr Labonté ont démontré récemment que les gènes exprimés dans le cerveau d’animaux modèles et d’humains souffrant de dépression étaient très différents chez les deux sexes.
Marc Hébert, Ph.D.
- Professeur titulaire.
- Département d’ophtalmologie et ORL-chirurgie cervico-faciale Faculté de Médecine, Université Laval.
- Directeur du laboratoire d’électrophysiologie visuelle et de photobiologie.
- Directeur de l’axe Neurosciences cliniques et cognitives, Centre de recherche CERVO.
Principales recherches :
- Découvertes prometteuses sur les effets de la lumière sur le cerveau, et l’utilisation de la lumière pour améliorer la santé des travailleurs de nuit et pour aider au diagnostic de maladies psychiatriques.
- Améliorer la sécurité des travailleurs de nuit avec la lumière.
- La rétine comme miroir du cerveau aidant au diagnostic des maladies psychiatriques.
Caroline Ménard, Ph.D.
- Professeur adjoint sous octroi, Département de psychiatrie et neurosciences, Faculté de médecine de l’Université Laval.
- Chaire de recherche junior Sentinelle Nord.
Principales recherches :
- Le stress chronique est associé à des changements au niveau neurovasculaire et neuroimmunitaire et il est possible que des différences individuelles soient responsables de la résilience versus vulnérabilité au stress et le développement de la dépression. Cependant, les mécanismes par lesquels ces systèmes interagissent avec le cerveau pour induire ces comportements demeurent à ce jour largement inconnu.
- Une meilleure connaissance de la biologie neurovasculaire et neuroimmunitaire associée au stress pourrait permettre le développement de traitements novateurs et plus appropriés pour certaines populations de patients déprimés, notamment ceux souffrant de maladies neurodégénératives.
- Une équipe menée par Caroline Ménard du Centre de recherche CERVO et de l’Université Laval pourrait avoir découvert pourquoi la dépression majeure affecte différemment les femmes et les hommes. Les analyses que cette équipe a effectuées sur des cerveaux de personnes qui, au moment de leur décès, étaient atteintes de dépression ont révélé la présence d’altérations dans la barrière du cerveau, mais ces altérations étaient localisées dans des régions cérébrales différentes selon le sexe. Les travaux de cette équipe, qui sont publiés aujourd’hui dans Nature Communications, ont aussi permis d’identifier un biomarqueur potentiel de la dépression chez les femmes. Lire l’article
- Écoutez le balado du Dre Ménard réalisé par ContenuBalado.com pour la Fondation Brain Canada : Recherche sur la santé mentale.
Pierre Marquet, Ph.D., M.D.
- Professeur titulaire, Département de psychiatrie et de neurosciences, Université Laval
- Titulaire, Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la Neurophotonique
- Directeur, Unité mixte internationale en neuro-développement et psychiatrie de l’enfant
Recherche : Identification de biomarqueurs de risque des grands troubles psychiatriques dans des populations vulnérables afin de développer des stratégies d’interventions précoces à visée préventive.
- Les recherches du Dr Pierre Marquet visent à identifier chez les enfants vulnérables la présence de biomarqueurs de risque des grands troubles psychiatriques tels que la schizophrénie, les troubles bipolaires et la dépression sévère récurrente et ce bien avant l’apparition des premiers symptômes cliniques. La détection d’un syndrome de risque infantile à partir de ces biomarqueurs permettrait la mise en place de prises en charge précoces, connues pour leurs efficacités et susceptibles de retarder ou même de prévenir l’apparition de ces maladies dans leurs formes les plus invalidantes telles que nous les connaissons aujourd’hui.
Caroline Cellard, Ph.D.
- Professeure adjointe.
- Chercheuse au Centre de recherche CERVO et au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF) de Québec.
- Caroline Cellard et son équipe ont, entre autres, développé une trousse sur les atteintes neuropsychologiques qui touchent les jeunes de 12 à 17 ans.
Principales recherches : Ses intérêts de recherche et de clinique s’inscrivent dans la compréhension des mécanismes intervenant dans le développement des troubles mentaux sévères auprès d’adolescents et de jeunes adultes. Elle s’intéresse à la remédiation cognitive en tant que catalyseur pour favoriser le rétablissement des usagers en santé mentale.
Charles M. Morin, Ph.D.
- Professeur titulaire, École de psychologie, Université Laval.
- Directeur, Centre d’étude des troubles du sommeil.
- Chaire de recherche du Canada sur les troubles du sommeil.
Principales recherches :
- Il est reconnu mondialement pour ses travaux de recherche sur les troubles du sommeil et particulièrement l’insomnie.
- Ses recherches ont mené au développement d’outils qui sont utilisés partout dans le monde.
- Les recherches récentes du Pr Morin visent à développer des approches thérapeutiques pour aider les personnes souffrant d’insomnie.
- L’équipe du Pr Morin étudie aussi les liens entre l’insomnie et plusieurs autres désordres, comme les traumatismes crâniens, l’anxiété, le stress, le cancer, les problèmes d’attention et la dépression.
Martin Parent, Ph.D.
- Professeur titulaire, Département de psychiatrie et neurosciences Faculté de médecine de l’Université Laval
- Chercheur et directeur de la Banque de cerveaux du Centre de recherche CERVO
Principales recherches : Étude des circuits neuronaux impliqués dans les maladies de Parkinson et de Huntington
- Le professeur Martin Parent étudie les circuits neuronaux au sein d’un ensemble de structures particulières du cerveau, appelées ganglions de la base, qui jouent un rôle crucial dans le contrôle du mouvement. Son équipe s’intéresse particulièrement aux altérations qui se produisent dans ces circuits et qui conduisent à l’expression des symptômes de la maladie de Parkinson et de Huntington.
- Ses études sur des modèles animaux ont mené à l’identification d’acteurs-clés dont la fonction est altérée par ces maladies neurodégénératives. Ses découvertes chez l’animal sont complémentées par l’étude de cerveaux de personnes ayant souffert de ces maladies, et qui ont fait le don de leur cerveau à la recherche après leur mort. La banque de cerveaux du Centre de recherche constitue une ressource exceptionnelle permettant de confirmer la présence chez l’humain des facteurs caractérisant les maladies neurodégénératives ayant été préalablement été identifiés à l’aide de modèles animaux.
- L’étude de modèles animaux permet également au professeur Martin Parent de mieux comprendre le mécanisme d’action de certains traitements, comme par exemple la stimulation intracérébrale profonde et l’administration de L-Dopa, utilisés pour traiter le Parkinson. Un des effets secondaires qui limite l’efficacité du traitement à la L-Dopa est l’apparition de dyskinésies qui constituent des mouvements involontaires très handicapants pour le patient. Les études du professeur Parent ont permis d’identifier des modifications importantes de certains circuits neuronaux qui surviennent suite à la mort des neurones à dopamine qui caractérisent la maladie de Parkinson, et qui expliquent l’apparition de ces dyskinésies.
- Les études du professeur Martin Parent ont mis en lumière la remarquable capacité d’adaptation du cerveau, qui réagit face à la perte de neurones à dopamine par des modifications qui influencent de façon importante la façon dont les neurones communiquent entre eux.
Aider nos futurs spécialistes
Bourses Desjardins pour la recherche
Desjardins laisse sa trace dans plusieurs initiatives de la Fondation CERVO en vue d’améliorer le bien-être de notre communauté. Entre autres, Desjardins offre généreusement des bourses pour les étudiants du Centre de recherche.
Pour connaître nos cinq (5) boursiers 2023 : cliquez-ici
Pour en savoir plus sur les six (6) boursiers 2021, voici des capsules vidéos sur leurs projets de recherche.
- Odessa Tanvi. Doctorat Faculté des sciences et de génie sous la supervision de Paul De Koninck. Voir la vidéo
- Mohamad Sadegh Monfared. Doctorat Faculté de médecine sous la supervision de Benoît Labonté. Voir la vidéo
- José Luis Solano. Doctorat Faculté de médecine sous la supervision de Caroline Ménard. Voir la vidéo
- Imane Hadj-Aissa. Doctorat Faculté de médecine sous la supervision de Paul Dutchak. Voir la vidéo
- Roxane Hoyer. Postdoctorat École de psychologie sous la supervision de Philippe Albouy. Voir la vidéo
- Luisa Binder. Doctorat Faculté de médecine sous la supervision de Caroline Ménard. Voir la vidéo
Pour en savoir plus sur les six (6) boursiers 2020, voici des capsules vidéos sur leur projet de recherche.
- Anthony Bilodeau, étudiant au Doctorat – Faculté de médecine – sous la supervision de Flavie Lavoie-Cardinal (vidéo en français, durée de 2 min 30)
- Arthur Borderie, étudiant au Doctorat – Faculté de psychologie – sous la supervision de Philippe Albouy (vidéo en français, durée de 3 min)
- Banshi Nath, étudiant au Doctorat – Faculté de médecine – sous la supervision de Jean-Pierre Julien (vidéo en anglais, durée de 2 min)
- Edris Rezeai, étudiant au Doctorat – Faculté de médecine – sous la supervision de Jean-Pierre Julien (vidéo en anglais, durée de 2 min)
- Gabriel Fraser McKee, étudiant à la Maîtrise – Faculté de médecine – sous la supervision de Pascale Tremblay (vidéo en anglais, durée de 2 min)
- Judith Kotiuga, étudiante au Doctorat – Faculté de médecine – sous la supervision de Geneviève Martin (vidéo en français, durée de 3 min)